Willyman
Discs :
WILLYMAN NUMBER ONE
rest in peace 1967-2003
Willyman nous a quitté le vendredi 30 Mai 2003 dans l'aprés-midi.
Il était notre ami. Son talent s'est toujours exprimé dans un esprit de liberté, qu'il soit du bon ou du mauvais côté de la route...
Aujourd'hui Willy a choisi de mettre fin à ses jours. Il avait 36 ans. Musicien avant tout, activiste fédérateur et militant, cet enfant de la balle, urbain et volontaire, était un artiste important, de ceux qui par accident magique tissent grâce à leur façon de vivre et de s'exprimer un lien profond entre différents mouvements musicaux. Et sans jamais se trahir.
Le Panam City Breaker n'a jamais mis les pieds dans les mêmes traces. En recherche constante, il a souvent rejeté les dogmes musicaux dans lesquels certains prennent parfois plaisir à s'enfermer. Sa joie à lui était ailleurs : hip hop de coeur, il a naturellement trouvé sa place dans l'émergence du mouvement jungle / drum & bass. DJ mais aussi danseur, c'est par cette porte ouverte tant musicale que revendicatrice que Willy a fait son éducation. Dans les bases de la Zulu Nation, chaque action prend un sens, chaque individu a son importance. Lui était une réponse à son environnement, un point d'exclamation au sein de notre société.
Militant, Willy l'a été par le biais de la musique et par son implication dans le monde des squatts. Par sa multiple production de mix tapes, aussi Quittant le milieu hip hop lorsque ses références positives devenaient pointillistes sur sa ligne d'horizon, il a fait partie des premières cooptations de ceour sur la scène naissante des free parties françaises. Question d'état d'esprit. Au sein des Nomads, du Junglist Posse puis des Mas I Mas, il a jeté des ponts entre la jungle, musique hybride profondément urbaine et la scène tekno hard & core de l'époque. Son audace armée d'authenticité lui a permis d'oser véhiculer d'autres sons, d'autres atmosphères, d’autres variations. En cela, il a gagné sa place dans l'histoire des musiques électroniques en France. D'ailleurs, le public ne s'y est jamais trompé car longtemps, il a suivi ses sets à la trace, suscitant nombre de vocations.
Cette ouverture d'esprit souriait à sa propre sensibilité souvent à fleur de peau, généreuse pour les uns, dangereuse pour lui-même. Sa vie aurait pu être ailleurs car son talent pouvait lui commander de prendre d'autres directions. Mais Willy était un garçon honnête et cette exigence est parfois trop difficile à supporter. Restent d'abord sa famille, son fils, puis ses amis qui se souviendront longtemps du père, du garçon, du teufeur, de l'artiste.
Big Up, Peace & Respect.
Les amis de Willy
UNE GROSSE PENSEE ETERNELLE POUR WILLYMAN ! BIG-UP MASSIVE DADDY !
rest in peace 1967-2003
Willyman nous a quitté le vendredi 30 Mai 2003 dans l'aprés-midi.
Il était notre ami. Son talent s'est toujours exprimé dans un esprit de liberté, qu'il soit du bon ou du mauvais côté de la route...
Aujourd'hui Willy a choisi de mettre fin à ses jours. Il avait 36 ans. Musicien avant tout, activiste fédérateur et militant, cet enfant de la balle, urbain et volontaire, était un artiste important, de ceux qui par accident magique tissent grâce à leur façon de vivre et de s'exprimer un lien profond entre différents mouvements musicaux. Et sans jamais se trahir.
Le Panam City Breaker n'a jamais mis les pieds dans les mêmes traces. En recherche constante, il a souvent rejeté les dogmes musicaux dans lesquels certains prennent parfois plaisir à s'enfermer. Sa joie à lui était ailleurs : hip hop de coeur, il a naturellement trouvé sa place dans l'émergence du mouvement jungle / drum & bass. DJ mais aussi danseur, c'est par cette porte ouverte tant musicale que revendicatrice que Willy a fait son éducation. Dans les bases de la Zulu Nation, chaque action prend un sens, chaque individu a son importance. Lui était une réponse à son environnement, un point d'exclamation au sein de notre société.
Militant, Willy l'a été par le biais de la musique et par son implication dans le monde des squatts. Par sa multiple production de mix tapes, aussi Quittant le milieu hip hop lorsque ses références positives devenaient pointillistes sur sa ligne d'horizon, il a fait partie des premières cooptations de ceour sur la scène naissante des free parties françaises. Question d'état d'esprit. Au sein des Nomads, du Junglist Posse puis des Mas I Mas, il a jeté des ponts entre la jungle, musique hybride profondément urbaine et la scène tekno hard & core de l'époque. Son audace armée d'authenticité lui a permis d'oser véhiculer d'autres sons, d'autres atmosphères, d’autres variations. En cela, il a gagné sa place dans l'histoire des musiques électroniques en France. D'ailleurs, le public ne s'y est jamais trompé car longtemps, il a suivi ses sets à la trace, suscitant nombre de vocations.
Cette ouverture d'esprit souriait à sa propre sensibilité souvent à fleur de peau, généreuse pour les uns, dangereuse pour lui-même. Sa vie aurait pu être ailleurs car son talent pouvait lui commander de prendre d'autres directions. Mais Willy était un garçon honnête et cette exigence est parfois trop difficile à supporter. Restent d'abord sa famille, son fils, puis ses amis qui se souviendront longtemps du père, du garçon, du teufeur, de l'artiste.
Big Up, Peace & Respect.
Les amis de Willy
UNE GROSSE PENSEE ETERNELLE POUR WILLYMAN ! BIG-UP MASSIVE DADDY !